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ALIMA
Coordinateur de Projet de Kamituga-Kalehe
Limite : le 12 sept. 2025
Le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, est fortement impacté par la crise sécuritaire liée aux affrontements entre les forces armées congolaises (FARDC) et les groupes armés, dont le M23/AFC. Depuis janvier 2025, ces violences ont provoqué d’importants déplacements de populations, des destructions d'infrastructures de santé, ainsi que des interruptions d’activités humanitaires sur l’axe stratégique Minova-Bukavu.
Une évaluation conjointe OCHA-ALIMA-SAD en mars 2025 a identifié plus de 30 000 déplacés internes dans les aires de santé de Kalehe, Katana, Kavumu, Mudaka et Bukavu. À Nyabibwe, 14 208 déplacés et retournés ont été recensés, et à Luzira, près de 3 880 personnes sont toujours présentes. Plusieurs centres de santé, dont Bushushu, Kalehe, Luzira et Muhongoza, enregistrent une dégradation critique de leur capacité de prise en charge (moins de 20 % de taux d’utilisation, équipements limités). L’HGR de Kalehe affiche une saturation inquiétante, notamment en pédiatrie et à l’UNTI, avec un taux d’occupation de 131 %.
Face à ces besoins, ALIMA, en consortium avec SAD et UGEAFI, met en œuvre une réponse multisectorielle coordonnée, visant à :
L’intervention cible quatre aires de santé prioritaires (Muhongoza, Kalehe, Kaseke, Tchofi) ainsi que l’HGR de Kalehe. Le projet vise à sauver des vies, restaurer les services essentiels et accompagner les communautés affectées vers une reprise progressive dans un environnement plus stable. La complémentarité entre ONG internationales et partenaires locaux permettra une réponse plus intégrée, ancrée et pérenne.
La République Démocratique du Congo demeure confrontée à une instabilité chronique, alimentée par des conflits armés et des tensions intercommunautaires, particulièrement dans l’est du pays où ALIMA est active. Les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri sont parmi les plus touchées, en proie à une centaine de groupes armés, dont les principaux sont le M23, les FDLR, les ADF et la CODECO. Ces zones frontalières, instables depuis plusieurs décennies, sont placées sous état de siège depuis mai 2021.
Au Sud-Kivu, une escalade majeure de la violence est observée depuis mi-juin 2025 dans le territoire de Walungu. Les affrontements entre le M23/RDF, la coalition FARDC/Wazalendo et divers groupes armés locaux (RM Maheshe, Ngandu, Mubangu, Mudundu 40) se concentrent autour des localités de Burhale, Mulamba, Bwahungu et Tubimbi, avec pour enjeu le contrôle de la RN2 et des zones minières. Les combats ont causé de lourdes pertes humaines, des destructions massives et d’importants déplacements vers Bukavu, Mirhumba et Muhumba.
Enfin, des attaques ciblées ont visé le 22 juin des villages pygmées dans le territoire de Kalehe, provoquant des déplacements massifs. À Bukavu, les combats à Bagira et Cirunga ont semé la panique et entraîné la fermeture des écoles. Des convois de sociétés minières, notamment chinoises, ont été attaqués à plusieurs reprises, renforçant la perception hostile des groupes armés vis-à-vis des mouvements routiers, y compris humanitaires.
Une évaluation conjointe OCHA-ALIMA-SAD en mars 2025 a identifié plus de 30 000 déplacés internes dans les aires de santé de Kalehe, Katana, Kavumu, Mudaka et Bukavu. À Nyabibwe, 14 208 déplacés et retournés ont été recensés, et à Luzira, près de 3 880 personnes sont toujours présentes. Plusieurs centres de santé, dont Bushushu, Kalehe, Luzira et Muhongoza, enregistrent une dégradation critique de leur capacité de prise en charge (moins de 20 % de taux d’utilisation, équipements limités). L’HGR de Kalehe affiche une saturation inquiétante, surtout en pédiatrie et à l’UNTI, avec un taux d’occupation de 131 %.
Les données épidémiologiques indiquent une prévalence élevée du paludisme (23 %), des infections respiratoires aiguës (21,9 %) et des maladies diarrhéiques (6 %), largement liées à une consommation d’eau non traitée du Lac Kivu. Sur le plan nutritionnel, l’absence d’intrants depuis fin 2024 compromet la PEC de la malnutrition aiguë sévère (MAS), dans un contexte d’aggravation des vulnérabilités.
Problématique d'Accès humanitaire : Tendances principales, même s’il faut noter que les humanitaires ne sont des cibles directs:
Sans être systématiquement visées, les ONG sont exposées à un environnement de plus en plus hostile dans plusieurs zones clés du Sud-Kivu, rendant nécessaire un dialogue renforcé avec les acteurs locaux, un monitoring sécurité rigoureux, et une planification adaptative des mouvements.
L’accès humanitaire au Sud-Kivu est fortement entravé par les affrontements entre M23/RDF, FARDC, Wazalendo et groupes armés locaux, en particulier autour de la RN2 (Burhale, Tubimbi, Bwahungu) et dans les Hauts Plateaux de Minembwe. Bien que les humanitaires ne soient pas des cibles directes, leur mobilité est limitée par l’insécurité croissante, l’imprévisibilité des combats et la confusion avec d'autres acteurs (forces armées, entreprises minières).
Conséquences :
La situation humanitaire reste critique, marquée par une intensification des déplacements, des violences contre les civils, des retours dans des zones sous-desservies et la dégradation des infrastructures sociales de base.
Moyens du projet :
Priorité
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